Résumé :
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L’utilisation de l’art en éducation a fait l’objet d’une étude rétrospective sur trente années d’interventions auprès de publics le plus souvent en grande difficulté. Ce travail a permis de dégager un nouveau modèle appelé «pédagogie de l’interstice», qui mobilise imaginaire, croyance, affectivité, sensorialité, corporéité, émotion, appartenance, avec l’objectif de construire l’empowerment des participants, dans un cadre éthique bien déterminé. Ces différents éléments s’articulent selon un modèle dont la pertinence éducative dépasse le seul champ de la santé, permet de comprendre comment fonctionne la «boîte noire» de l’outil artistique et d’en redéfinir les modalités d’évaluation. Certaines conditions éthiques et postures pratiques mobilisées autour de l’intervention et pendant sa mise en œuvre sont incontournables.
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