Résumé :
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Toute la question est là ! La pauvreté fait peur, l’argent ne fait pas le bonheur… Autant de truismes mais qui demandent quelques nuances. Quand certains de nos voisins européens, comme la Grèce, l’Irlande, le Portugal, sont touchés par une crise sans précédent, la crainte est bien présente: pourrions-nous, nous aussi, tomber dans la pauvreté ? La mondialisation a, quant à elle, fait bien des dégâts en matière d’emploi et là où l’État a cédé du terrain devant les exigences du capitalisme, les inégalités ne cessent de se creuser entre ceux qui «en» ont et ceux qui n’«en» ont pas. Entre le bling-bling et le manque. Pourtant la pauvreté n’est pas toujours la misère. On peut avoir un salaire ou une pension, mais trop médiocres pour se loger|décemment, manger correctement. Suffirait-il dès lors, pour rétablir de|subtils équilibres, de taxer moins le travail et plus le capital ? Délicat, quand on sait que la Belgique est un paradis fiscal pour les rentiers et ce chantier-là, s’il est ouvert, s’annonce titanesque, malgré un certain renforcement de la lutte contre l’évasion fiscale sur le plan européen. La finance éthique serait-elle susceptible de transformer la société ? Des coopératives à finalité sociale sont apparues : seront-elles à même d’inverser quelque peu la tendance, avec des investissements éthiques, solidaires ? On se gardera néanmoins d'une vision trop romantique...
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