Résumé :
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"La peine s'est écartée de la préoccupation de l'individu qui a commis la faute prise dans sa singularité. Elle es dorénavant considérée comme une réponse collective à l'ordre troublé. La victime, relayée par ses porte-parole, en est le fer de lance. La finalité lointaine de la peine s'estompe. On a alors affaire à une conception déshumanisée de la sanction, qualifiée d' "" exemplaire "". Il existe, face à ces évolutions, des exemples dans les pays anglo-américains (cercles de médiation, conférences restauratrices...) qui mobilisent des moyens éducatifs, collectifs et sociaux."
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