Résumé :
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Les profondes transformations du paysage religieux au sein des sociétés occidentales modernes ont rendu possible l'instrumentalisation de certaines références religieuses traditionnelles au profit d'une quête de bien-être tout à fait mondaine. Les réseaux post nouvel-âge sont particulièrement représentatifs de cette alliance aux logiques si diverses. Ce recours au religieux pour signifier une nouvelle forme de bien-être n'est pourtant pas simplement fondé sur des valeurs hédonistes, voire narcissiques mais sous-tend une véritable souffrance psychique liée aux impératifs modernes de réalisation de soi et de réussite sociale. De fait, les pratiques post nouvel-âge, loin d'être des résurgences archaïques, sont pleinement intégrées et révélatrices de la modernité.
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