Résumé :
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La publication du rapport de l'INSERM sur les troubles de conduite de l'enfant et de l'adolescent ainsi que les réactions tant médiatiques que politiques suscitées ont donné l'exemple d'une implication du scientifique dans le champ politique. Ceci amène à redéfinir le sens d'une prévention psychique précoce, qui peut se décliner, dit l'auteur, selon deux orientations: la prévention adaptative, qui va dans le sens de la remédicalisation de la psychiatrie, et la prévention expressive, centrée sur l'individu et tenant compte de sa dynamique environnementale. Même si les deux approches peuvent être complémentaires, on s'aperçoit que la gestion sociale de la prévention est un choix politique.
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