Résumé :
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"Le maintien à domicile du sujet âgé bénéficie de la faveur de la population. Les gériatres et les professionnels du médico-social sont également favorables à ce mode d'hébergement. La préférence pour le domicile est en phase avec les orientations du ministère de la Santé. Plutôt que l'envoi systématique du sujet âgé à l'hôpital ou en institution dès la survenue d'une détérioration de son état de santé, la circulaire du 18 mars 2002, relative à l'amélioration de la filière de soins gériatriques, souligne que le maintien à domicile est une option à privilégier chaque fois que possible. Des dispositions légales et règlementaires en préparation, confortent encore ce choix. Mais la solution du domicile doit-elle être toujours privilégiée, systématiquement retenue de préférence à d'autres alternatives ? N'y a-t-il pas d'autres modes d'hébergement à considérer susceptibles de mieux correspondre à certaines situations et aux attentes d'une partie des sujets âgés ? La question se pose lorsque son état de santé se dégrade, qu'il a besoin de l'aide d'un proche ou et celle d'une équipe soignante pour accomplir les actes élémentaires de la vie quotidienne, que ses conditions de résidence ne sont plus compatibles avec ses besoins en matière de sécurité, de relations sociales, de contact avec le monde extérieur. L'objet du présent article est de présenter des données susceptibles d'éclairer une problématique complexe et ainsi d'aider les personnes concernées à prendre leur décision en connaissance de cause. Les questions et analyses qui y sont développées résultent des recherches menées depuis quelques années auprès de membres de la population âgée, et dont les premiers enseignements figurent dans le livre : "" Le Grande Age : Chance ou Fatalité ? ""."
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