Résumé :
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"Le lien fraternel, très présent dans la symbolique sociale où il représente le pardigme de la "" parité "" et de la "" réciprocité "" et les mythes fondateurs des grandes civilisations ( mythes Greco-romains, indiens, biblique..), a toujours été le "" parent pauvre "" de la psychopathologie occidentale, dans laquelle il occupe une place très secondaire par rapport au développement des théories du triangle : père mère-enfant. On assiste, dans ce champ, soit à des tentatives typologiques visant à en déclinant la diversité, soit à des transpositions théoriques.|Les auteurs tentent ici de tracer les lignes de force d'un "" paradigme du fraternel "" qui serait constitutif du développement psychique de tout individu ( fût il enfant "" unique "" ), en s'appuyant sur la théorie Batesonnienne de la Schimogénèse.|Un cas clinique montre que le lien fraternel peut être, non seulement un "" tuteur de résilience "" face aux défaillances parentale, mais aussi et surtout le lieu de "" construction générationnelle "" d'une réalité qui n'est pas celle de la génération précédente."
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