Résumé :
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La violence politique, quel que soit l'aspect sous lequel elle se présente, a un effet dévastateur et durable sur ses victimes. [...] La violence physique et émotionnelle est perpétrée par les institutions sociales (telles que la police et les forces armées) alors même qu'elles sont chargées de veiller (sur) et de protéger les individus en maintenant l'odre dans leur monde [...].|Pourtant, la violence politique n'est pas la seule à répondre à une description qui insisterait sur la transformation d'une relation de protection en une relation de terreur et de violence dans un contexte mystifiant. Au contraire, cet ensemble de caractéristiques se retrouve tout autant dans la violence familiale où dans le crime violent. [...] la distinction entre les violences politiques et non-politiques semble d'autant plus ténue qu'actuellement, un nombre croissant de fonctions qui étaient l'apanage exclusif de la famille autrefois, comme l'éducation et les soins de santé, ont progressivement été reprises par l'état.|C'est pourquoi il nous est possible d'avancer les mêmes hypothèses en matière de protection et d'abus de confiance, pour comprendre les victimes d'un état absolutiste et celles d'abus physiques ou sexuels, dans un contexte familial.
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