Résumé :
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En croisant trois approches d'accompagnement d'équipes éducatives/pédagogiques, soignantes, et industrieuses comme d'équipes de direction en relation avec leurs collaborateurs et les représentants du personnel, nous avons observé quelques facteurs entraînant l'effritement de l'esprit d'équipe jusqu'à la perte du travail de coopération.|Les deux premiers facteurs se situent en amont de toute mise en coopération. Ils résultent d'une part de la carence de définition des rôles et des tâches attribués aux professionnels par les responsables institutionnels d'autre part des compétences limités des professionnels recevant des missions à accomplir au sein d'un groupe professionnel. Ces deux facteurs interrogent les modes de recrutement, dans la phase d'identification claire des missions et des compétences chez les candidats. Ainsi, recrutement et délégatioon claire construisent les conditions initiales d'un esprit d'équipe coopératif et préviennent de nomvreuses dérives.|En outre ces deux premiers facteurs, lorsq'une équipe fonctionne en mode coopératif, nous avons relevés trois autres facteurs essentiels : le management opérationnel avec une distribution transparente des tâches à réaliser, dans le quotidien, en fonction des absences impromptues ou des aléas des activités , les pratiques spontanées de communication, en particulier celles qui se pratiquent dans toutes les réunions (en tout petit comité, comme en grand groupe de pairs ou avec un hiérarchique ainsi que celles qui s'alimentent entre deux portes ou dans les couloirs) enfin la perte ou l'imprécision de l'objectif de relation spécifique à tout contat de travail.
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