Résumé :
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But : La recherche vise à explorer la transition ado-adulte et secondaire supérieure afin de comprendre quels facteurs encouragent ou limitent la pratique d’une activité physique quelconque chez les jeunes adultes « tout venant » à l’université. Contexte : La sédentarité de nos sociétés occasionne des problèmes divers comme la mauvaise condition physique et constitue un facteur de risque pour les maladies chroniques. Les problèmes sont davantage présents encore dans une société de consommation et de publicité où les jeunes sont touchés. L’université pourrait jouer un rôle essentiel pour améliorer la santé mentale, sociale et physique. Ceci ne semble pas évident du fait que l’environnement universitaire est un lieu de conflits à différents niveaux. Méthode : L’approche qualitative a été privilégiée pour la réalisation de cette étude. Nous avons effectué des entretiens semi-directifs auprès de 12 étudiants. Nous avons utilisé un guide d’entretien comme outil de récolte des données. Nous avons pu mettre en lumière le vécu et le ressenti des étudiants. Les données recueillies ont fait l’objet d’une retranscription et ensuite d’une analyse catégorielle. Résultats : Les étudiants ont des expériences différentes de pratique d’activité physique depuis leur jeune âge. Le cours d’éducation physique suivi dans le programme du secondaire semble jouer un rôle important à ce sujet. Toutefois en ce qui concerne la pratique des activités physiques et sportives, il ressort de nos analyses une importante différence de pratique entre le niveau secondaire et l’université. Les étudiants perçoivent un effet bénéfique de l’activité physique sur la santé et apprécient les services offerts par l’université en matière d’infrastructures. Les enquêtés ont tous évoqué les avantages des activités physiques et sportives et au-delà de la dimension santé, elle facilite une meilleure intégration à l’université. Néanmoins, notre enquête a révélé quelques difficultés dans la pratique d’une activité physique et sportive. En effet, celle-ci est influencée par le programme de formation dans lequel l’étudiant s’est investi. La première année à l’université est une période cruciale, une nouvelle étape de la vie du jeune qui demande une attention particulière. Selon les étudiants, le volume du travail scolaire, les frais d’adhésion à certaines disciplines, la gestion du calendrier sont des facteurs qui limitent la mise en œuvre d’une quelconque activité physique ou sportive. Conclusion : Ce travail nous a permis de connaitre les perceptions de quelques étudiants et de recueillir leur point de vu quant à la pratique des activités physiques et sportives à l’université. Nous pensons que notre étude peut servir de réflexion pour les personnes en charge des activités physiques et sportives à l’université. D’autres études complémentaires ciblant un plus grand nombre d’étudiants permettraient d’affiner les résultats obtenus pour ensuite pouvoir apporter des réponses adaptées aux difficultés évoquées.
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