Résumé :
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L'incidence belge de l'accident vasculaire cérébral est de 19000 nouveaux cas/an. A l'échelle mondiale, l'AVC est la deuxième cause de mortalité. Pourtant, il s'agit d'une pathologie qu'il est possible de prévenir. En effet, cinq facteurs de risques modifiables sont en cause de plus de 80% des risques des AVC. Il s'agit de l'hypertension artérielle, du tabagisme, du surpoids, de l'inactivité physique et de la malnutrition. L'objectif de ce mémoire est de mettre en évidence et d'analyser le ressenti et le vécu en matière d'information et d'éducation, des patients atteints d'un premier épisode d'accident vasculaire cérébral lors de leur hospitalisation. L'objectif secondaire est de mettre en évidence l'information reue et la compréhension de la reconnaissance de l'urgence vitale, des symptômes, de la prise en charge des facteurs de risque et du traitement. Cette recherche est de type exploratoire et a été réalisée par l'approche qualitative. La méthode de recueil des données est l'interview réalisée à l'aide de la technique d'entretiens semi-dirigés. Notre échantillon, dit de convenance se compose de 15 patients. La méthode de traitement des données est la retranscription intégrale des entretiens selon notre guide d'entretien, élaboré en catégories prédéfinies. A première vue, les patients semblent concernés par leur santé et adoptent divers comportements qui en témoignent. Néanmoins, leurs connaissances et leur compréhension de l'accident vasculaire cérébral semblent lacunaires. Le milieu socio-familial est salvateur et a souvent permis la reconnaissance de l'urgence. La recherche d'informations sur la pathologie après l'AVC témoigne d'un réel besoin de comprendre et d'un intérêt certain pour l'avenir. Cependant, peu d'interlocuteurs disponibles se manifestent et le patient et ses proches se retrouvent alors seuls face au problème de santé. La majorité des patients estiment qu'ils manquent d'informations sur l'AVC et souhaitent être davantage sensibilisés à cette problématique.
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