Résumé :
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La maison de repos, la résidence-services, le service gériatrique doivent-ils être considérés comme des espaces de réclusion, d'enfermement ou bien comme des espaces de recueillement, de repos,...?Sont-ils le fait d'un choix volontaire de la personne y séjournant ? L'enfermement est-il vécu comme une marginalisation, une limitation, un dépouillement ou comme une sécurisation ? La maison de repos doit-elle être considérée comme le dernier milieu de vie avant la mort ? Le fait de vivre chez soi ou en maison de repos modifie-t-il les perceptions de la vie, de l'espace, du temps ? Quels sont les effets du déplacement d'une personne âgée sur son rapport au monde extérieur et dans l'organisation de sa vie intérieure ? L'entrée en maison de rpos apporte-t-elle une sorte de resocialisation, une réappropriation positive de la vie privée ? Les alternatives à la vie en maison de repos sont-elles réalistes ? Les questions fusent. L'objectif de ce document veut proposer une sensibilisation de type sociologique sur la problématique du grand âge, de la dépendance, d'une nécessaire prise en charge familiale et professionnelle, de l'entrée en maison de repos ou du choix d'un mode de vie en prévision avec les aléas de l'avance en âge.
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