Titre :
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Jeu problématique en France : une première enquête nationale
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Auteurs :
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Jean-Michel Costes ;
KAIROUZ S. ;
POUSSET M.
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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Drogues, santé et société (Vol. 12 n° 2)
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Article en page(s) :
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pp. 2-19
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Note générale :
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biblio.
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Langues:
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Français
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Catégories :
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TOXICOMANIE
ADDICTION
JEU PATHOLOGIQUE
JEU D'ARGENT
JEU DE HASARD
FRANCE
ENQUETE
USAGE DE DROGUES
EPIDEMIOLOGIE
FACTEUR DE RISQUE
VULNERABILITE
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Mots-clés:
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TOXICOMANIE
;
ADDICTION
;
JEU PATHOLOGIQUE
;
JEU D'ARGENT
;
JEU DE HASARD
;
FRANCE
;
ENQUETE
;
USAGE DE DROGUES
;
EPIDEMIOLOGIE
;
FACTEUR DE RISQUE
;
VULNERABILITE
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Résumé :
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Avant l’enquête nationale sur les jeux de hasard et d’argent (JHA) de 2010, la France ne disposait pas de mesure de la prévalence du jeu et du jeu problématique dans la population. Objectif: Cette étude présente un premier portrait des JHA en France, décrivant le profil sociodémographique des joueurs courants, les pratiques de jeu des joueurs dits assidus, c’est-à-dire de joueurs qui jouent fréquemment et qui dépensent beaucoup, ainsi que les associations entre les problèmes de jeu et l’usage de substances psychoactives. Méthodologie: Un module sur les pratiques de JHA fut introduit dans l’enquête nationale Baromètre santé. Lors d’une entrevue téléphonique, les participants répondaient à des questions au sujet de la fréquence à laquelle ils jouent et au sujet de la quantité d’argent qu’ils dépensent au jeu. On a mesuré la gravité des problèmes de jeu en utilisant l’indice canadien de jeu excessif (ICJE) et des mesures sur la consommation de substances psychoactives. Participants: L’enquête générale a été menée en 2010 auprès d’un échantillon représentatif de 25 034 répondants âgés de 18 à 75 ans. Résultats: Les résultats révèlent que près de 12% de la population générale est constituée de joueurs assidus qui ont joué 52 fois ou plus ou qui ont misé 500 euros ou plus au cours des 12 derniers mois. La proportion de joueurs excessifs parmi les joueurs assidus est estimée à 3,7% et celle des joueurs à risque modéré à 7,1%. Ces joueurs problématiques sont plus souvent des hommes issus de milieux socioéconomiques modestes. L’enquête met en évidence une relation significative entre les pratiques de jeu les plus à risque et la consommation problématique d’alcool, de tabac ou de cannabis. Conclusion: L’inclusion d’un ensemble élargi de conduites de jeux de hasard et d’argent à d’autres pratiques de santé assurera une meilleure compréhension des facteurs de risques et de vulnérabilité au jeu problématique.
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Note de contenu :
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INTERVENANT, SCIENTIFIQUE
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