Résumé :
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Le jeu pathologique représente le trouble du contrôle des impulsions le plus largement décrit dans la maladie de Parkinson. Cette association apparaît pour la première fois dans la littérature scientifique il y a une dizaine d'années, sous forme de cas cliniques. L'hypothèse d'une origine iatrogène a été la première développée et, depuis lors, la quasi-totalité des médicaments dopaminergiques a été mise en cause dans la genèse secondaire d'un comportement de jeu pathologique. Nous présentons de manière diachronique le cas d'une patiente ayant développé une conduite de jeu pathologique au décours d'une maladie de Parkinson, en mettant en perspective l'évolution de la maladie neurodégénérative et de sa prise en charge thérapeutique, d'une part, et l'évolution de la conduite de jeu et de sa prise en charge addictologique, d'autre part. Plusieurs hypothèses diagnostiques et étiologiques sont ainsi discutées, au-delà de l'hypothèse iatrogène du trouble, afin d'éclaircir les liens existant entre ces deux entités pathologiques.
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