Résumé :
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l'introduction des traitements de substitution aux opiacés a joué un rôle important dans la baisse de la prévalence du VIH observée en France et en Espagne chez les usagers de drogues par voie intraveineuse (UDIV). La corrélation entre le nombre de patients sous traitement de substitution et la baisse de la prévalence du VIH chez les UDIV est suffisamment forte pour laisser penser qu'il existe bien un lien entre les deux variables. la validité de ce lien est aussi renforcée par l'existence d'une corrélation satisfaisante entre, d'une part, l'augmentation du nombre d'UDIV suivant des traitements de substitution et la diminution de la fréquence du recours à l'injection et, d'autre part, la baisse de la fréquence du recours à l'injection et la baisse de la prévalence du VIH. Toutefois, malgré une évolution de la réduction du recours à l'injection très importante et similaire en France et en Espagne, la réduction de la prévalence du VIH observée chez les UDIV dans ce dernier pays a été moins marquée que celle observée en France. La fréquence de partage des seringues pourrait expliquer cette différence.
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