Résumé :
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On peut comprendre que les soins palliatifs, dès le départ, se sont donné pour objectif non seulement d’accompagner le patient, mais aussi sa famille. Car s’il est vrai que le malade va toujours seul à la mort, cette étape de la vie implique inévitablement l’entourage ( quand il y en a un). Deux cas de figure sont possibles. Premièrement, la famille subit les conséquences de la mort prochaine du parent : tristesse, stupeur, révolte évitements. Elle est indéniablement en souffrance, ostensiblement ou non. Deuxième possibilité, la famille peut aussi faire partie des causes qui compliquent la fin de vie du patient, par maltraitance ou maladresse par exemple, ou parce que la souffrance éprouvée rejaillit sur le patient. Voilà pourquoi, par deux fois, il semble légitime, aux yeux de la profession, de prendre aussi en charge l’entourage
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