Résumé :
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L'article traite de deux grandes questions. Premièrement, quels sont les problèmes posés au foetus et au nouveau-né directement ou indirectement liés à une consommation de substances psycho-actives par la mère? Ensuite, en quoi les pratiques des professionnels de la naissance ont-elles évolué face à des grossesses et des naissances que l'on dit - à risque- ? Pour ce dernier point, 4 améliorations sont expliquées : Une surveillance précoce des grossesses pour éviter les complications périnatales et la transmission du VIH. Deuxièmement, la mise en place d'une équipe pluridisciplinaire en maternité pour la prévention de la séparation des conséquences sur le développement de l'enfant dans des situations familiales précaires.Troisièmement, une prise en compte réelle de la dépendance des produits consommés. Enfin, une prise en charge après l'accouchement en unité mère/enfant pour favoriser l'établissement d'un lien mère-enfant.
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