Résumé :
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Alors qu'écrire de manière efficace les informations médicales peut faciliter les autosoins, utiliser la formulation négative peut avoir l'effet inverse étant donné que les patients pourraient oublier les négations et se rappeler de l'opposé de l'information intentionnelle. Cette étude tente de déterminer si les lecteurs plus âgés sont particulièrement susceptibles de mécomprendre (de manière négative) les informations sur la santé. On a analysé la lecture d'adultes jeunes et âgés afin d'en comprendre les différences. Pour les déclarations intactes, les deux groupes ont davantage reconnu les déclarations positives que négatives. Lorsque l'on changeait le sens des informations, les jeunes adultes étaient plus enclins à reconnaître les éléments ayant viré du négatif au positif. Par contre, les adultes plus âgés avaient plus de chances d'estimer les éléments intacts une fois qu'ils devenaient négatifs, et positifs lorsque le cas inverse se présentait. Inclure les négations constitue une technique pour attirer l'attention, tout comme la démarche consistant à rompre les mythes. Cette démarche peut avoir l'effet inverse, surtout avec les populations plus âgées qui sont moins enclines à se souvenir de manière précise des éléments négatifs. Par contre, elles ont plus de chances de cautionner avant tout les parties positives. Les instigateurs de la documentation sur la santé devraient ainsi éviter d'utiliser des négations qui pourraient être mécomprises par des populations vulnérables, et donc favoriser la formulation positive.
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