Résumé :
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Pour comprendre les discours actuels tenus sur la prévention dans le champ du vieillissement, une approche historique se révèle indispensable : la prévention est un mot chargé d'un lourd passif, car elle est associée à l'hygiénisme. Elle évoque ainsi l'instauration d'un contrôle social et la nécessaire soumission à des impératifs collectifs, ou encore la culpabilisaiton des individus appelés à corriger leurs comportements. Parce qu'elle est assimilée à la maladie, les techniques qui visent à prvenir la vieillesse ne débouchent pas sur sa promotion, qui tendrait à développer les capacités vitaless de la personne. Au contraire, on aboutit à une négation de la vieillesse vue comme dégradante.
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