Résumé :
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L'objectif est de découvrir les différences entre les systèmes de services médicaux en Europe relatifs à l'importance attachée par les patients à divers aspects de la communication entre soignants et soignés et les performances des généralistes de ces aspects, tous deux du point de vue des patients. Trois mille six cent cinquante-huit patients de 190 généralistes dans six pays européens (Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Allemagne, Suisse) ont rempli des questionnaires, avant et après leur visite, relatifs à la pertinence et au rendement de la communication entre soignants et soignés. Les données ont été examinées grâce à une analyse différente basée sur plusieurs niveaux. Dans les pays non-intermédiaires, les patients pensent que les aspects de la communication biomédicale et psychosociale sont plus importants que les patients appartenant aux pays intermédiaires. De même, selon les patients, les généralistes non-intermédiaires traitent plus souvent ces aspects. Les caractéristiques des patients (sexe, âge, éducation, problèmes psychosociaux, mauvaise santé, sensations de dépression, évaluation du généraliste quant au milieu psychosocial) sont liées entre elles. Quant aux caractéristiques des généralistes, le diagnostique psychosocial de celui-ci est uniquement associé à la pertinence et au rendement psychosocial basé sur le patient. Le fait de parler des problèmes biomédicaux est plus important pour les patients que de parler des problèmes psychosociaux à moins que les patients n'exposent de tels troubles au généraliste. Des divergences entre la pertinence et le rendement sont apparentes et ce tout spécialement en ce qui concerne les aspects biomédicaux. Les implications pour la politique de la santé et pour les généralistes sont controversées.
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