Résumé :
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En Afrique, les programmes et projets pour la santé de la reproduction, la régulation des naissances et le bien-être des familles semblent reposer sur un principe erroné, selon lequel la contraception est du ressort de la femme et l'homme n'est par conséquent pas censé être concerné. Ce malentendu explique probablement l'échec des programmes et I'impossibilité de solliciter la participation masculine. Compte tenu de l'investissement nécessaire des hommes, d'une situation socio-économique difficile et des problèmes de santé qui en découlent, un projet d'- advocacy- / lEC (Information, Education et Communication) a été mis sur pied par le FNUAP en collaboration avec l'Organisation des Syndicats de Tanzanie (OTM) une organisation à prédominance masculine. Le projet s'est articulé autour de deux grands axes : 'advocacy' / IEC et offre d'un service de planification familiale (PF). Cet article expose les résultats de trois ans de participation masculine à un projet d'intervention sur la santé de la reproduction, conduit sur le lieu de travail enTanzanie. Une stratégie tripartite, fondée sur la participation a été adoptée. Le Ministère de la Santé, par le biais de ses hôpitaux et de ses cliniques, a mis à la disposition des travailleurs et de leurs épouses des services de santé de la reproduction dans les usines et les plantations. Une étude préalable (1994) avait révélé que la plupart des hommes avaient une bonne connaissance des méthodes de planification familiale mais qu'ils ne les utilisaient pas ou refusaient que leurs femmes les utilisent. Le projet a adopté cinq stratégies clés pour atteindre ses objectifs. Des visites et des séminaires ont été conduits afin d'obtenir le consentement des cadres supérieurs et des représentants syndicaux des 50 établissements ciblés. Article complet en anglais avec un résumé important en français et en espagnol.
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