Résumé :
|
Le retour en classe d’un élève après une tentative de suicide (TS) n’est qu’un aspect visible d’un problème beaucoup plus vaste. La plupart des adolescents suicidant restent méconnus, soulignant l’importance de l’intimité et de la confidentialité. A cet égard, trois situations particulièrement délicates sont discutées : TS dans l’établissement , TS liée à un harcèlement , TS survenue au cours d’une psychopathologie. A la grande différence d’une structure de soins, l’école n’est pas un lieu neutre et la règle première est primum non nocere. Au-delà de la « cellule de crise », l’idéal serait un projet préventif d’amont pérenne, proactif et participatif, engageant l’ensemble de la communauté scolaire.
|