Résumé :
|
Aux Etats-Unis, un sondage a été effectué afin de déterminer à l'avance l'impact d'une politique anti-tabac sur le professorat et les employés de l'université. Ce sondage avait également pour but de promouvoir des actions d'éducation pour la santé dont l'idée principale était de modifier les comportements des fumeurs suivant plusieurs étapes, et de répondre aux attentes des employés. Quatre mois avant que cette politique soit mise en oeuvre, un questionnaire anonyme comportant 25 articles a été envoyé à 1.000 personnes constituant un échantillon représentatif des membres du personnel et du corps enseignant. La majorité des personnes travaillant à l'université ne fumaient pas (85,5%), et approuvaient la politique anti-tabac. Quant aux fumeurs (14,5%), ils étaient plus âgés que les non-fumeurs, étaient le plus souvent bacheliers plutôt que diplômés de l'enseignement supérieur, et généralement employés de bureau ou d'entretien. La plupart des fumeurs consommaient moins d'un paquet par jour, et fumaient à l'extérieur pendant les heures de travail. Par ailleurs, par rapport à ce à quoi on s'attendait, ils étaient à un stade plus avancé vers l'abandon de la cigarette. L'interêt et la réceptivité des fumeurs aux activités les encourageant à arrêter de fumer dépendaient de l'importance qu'ils accordaient à la cigarette, et du stade qu'ils avaient atteint dans l'évolution de leur comportement.
|