Résumé :
|
Le mensonge fait figure d’épouvantail pour les familles ou les structures pour l’enfance dont il arrive qu’il perturbe le fonctionnement. Aussi nuisant qu’il paraisse, il est néanmoins un facteur d’espoir, en permettant aux jeunes d’adresser une difficulté existentielle à leur entourage. Le problème qu’il pose est révélateur de celui qu’ils ne peuvent «dire» autrement qu’en trompant ceux qu’ils aiment. Ce texte interroge le sens et la fonction de ce mode de communication méconnu, avec l’hypothèse que la manière avec laquelle il parasite le lien et sème parfois la zizanie dans les couples ou les groupes signale une détresse issue de leurs propres dysfonctionnements.
|