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Titre : | Disparate exposure to physically demanding working conditions in France (2020) |
Titre original: | Disparités d’exposition aux conditions de travail physiques pénibles en France |
Auteurs : | N. Havet, Auteur ; FOURNIER J., Auteur ; J. Stefanelli, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique (Vol.68 n°6 Décembre 2020) |
Article en page(s) : | pp. 327-336 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Position du problème
L’objectif de cette étude était d’examiner les disparités d’exposition aux facteurs de pénibilité physiques en France, afin d’identifier quels types de salariés et d’emplois nécessitent des actions de prévention prioritaires. Méthodes Ce travail repose sur l’exploitation de l’édition 2017 de l’enquête Surveillance médicale des expositions aux risques professionnels (SUMER), représentative de l’ensemble de la population salariée française. Les prévalences d’exposition à différentes conditions de travail physiques pénibles (manutention répétée de charges, postures pénibles, vibrations, nuisances sonores et thermiques) ont été calculées. Des régressions logistiques multivariées ont été réalisées pour examiner les associations potentielles de ces facteurs de pénibilité avec des caractéristiques individuelles, d’emploi et d’entreprise. Résultats Au total, 48 % des salariés en France métropolitaine (11,3 millions de salariés) étaient exposés à au moins un facteur de pénibilité physique en 2017 et 24,8 % étaient exposés à plusieurs d’entre eux. Les cadres et les professions intellectuelles étaient relativement moins exposés aux contraintes physiques, alors que les ouvriers présentaient les fréquences d’exposition les plus élevées. L’influence de la taille de l’entreprise dépendait du facteur de pénibilité considéré, même si les salariés des grandes entreprises semblaient en général moins exposés. Comme attendu, les salariés dans le secteur de la construction étaient les plus exposés aux contraintes physiques. Mais nos résultats montrent que des activités de services (telles que les soins aux personnes, les activités de services administratifs et de soutien) étaient aussi significativement plus concernées par certaines conditions de travail physiques pénibles. Conclusion Malgré la mise en place de Plans de Santé au Travail axés sur la prévention des risques professionnels, les expositions aux facteurs de pénibilité sont encore relativement importantes aujourd’hui en France. Ils sont surtout toujours inégalement répartis entre les différentes catégories socioprofessionnelles et contribuent ainsi fortement aux inégalités sociales de santé. Nos résultats permettent d’identifier les publics à viser par des actions de prévention prioritaires afin de réduire les effets néfastes des conditions de travail physiques pénibles et les troubles musculosquelettiques associés. |
Catalogueur : | RESOdoc |
En ligne : | https://sites.uclouvain.be/reso/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1008853 |
Exemplaires
Cote | Code-barres | Support | Localisation | Disponibilité |
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RESO J.21 | RE65681957 | Bulletin | RESOdoc | Consultation sur place Disponible |