Résumé :
|
Dans le cadre d’un groupe de travail composé d’agents des services de santé mentale (SSM) et des services psycho-médicosociaux et de promotion de la santé à l’école (SPMS/PSE) de la Province de Namur, des rencontres ont été initiées dès septembre 2016 par la Direction de la santé publique de la province de Namur autour d’une réflexion consacrée à l’impact de l’alimentation sur la santé psychique des enfants. En effet, les agents/professionnels de santé (logopèdes, assistants sociaux, psychologues, psychomotriciens) de ces différents services rencontrent régulièrement des enfants qui présentent des signes d’hyperactivité et/ou d’agressivité, des troubles de l’attention, des problèmes liés à l’image corporelle, des troubles du sommeil, etc. Ces professionnels de santé sont interpellés par les situations observées qu’ils pensent pouvoir mettre en lien avec l’alimentation (comportement de « malbouffe », consommation de sucreries, de soda, de chips et autres dérivés). Sur base d’une intuition clinique, ils émettent ainsi l’hypothèse de possibles liens présents entre l’alimentation et certaines plaintes ou symptômes observés auprès des enfants et jeunes adolescents. En réponse aux interpellations des agents de santé, la Direction de la santé publique de la Province de Namur a sollicité le service universitaire de promotion de la santé UCL/IRSS-RESO pour la réalisation d’une synthèse de la littérature scientifique, afin de documenter les liens qui existeraient entre l’alimentation et la santé psychique chez les enfants. En d’autres termes, il a été demandé au RESO de vérifier, sur base de la littérature existante, la pertinence de l’hypothèse émise par ces professionnels selon laquelle l’alimentation pourrait avoir certaines répercussions sur la santé psychique des enfants âgés de 2 à 12 ans
|