Résumé :
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Ce portait portrait s’inscrit dans le cadre du Programme national de santé publique. Il fait état de la situation épidémiologique de l’infection à Chlamydia trachomatis, de l’infection gonococcique, de la syphilis, de la lymphogranulomatose vénérienne, de l’hépatite B, de l’hépatite C et de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Certains groupes de la population sont plus touchés que d’autres par une ou plusieurs infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) : les jeunes âgés de 15 à 24 ans, les jeunes en difficulté (par exemple, les jeunes de la rue), les hommes gais et autres HARSAH, les personnes qui utilisent des drogues, les personnes incarcérées, les Québécois originaires de régions où la prévalence du VIH est particulièrement élevée, les autochtones ainsi que les travailleurs et travailleuses du sexe. En matière de lutte contre les ITSS, une approche intégrée permet à la fois de cibler un ensemble de facteurs souvent communs à plusieurs de ces infections et d’aborder la santé sexuelle et la consommation de substances psychoactives. La surveillance des ITSS favorise l’appropriation et l’utilisation des données de surveillance pour soutenir la planification et l’évaluation des actions. Des travaux sont en cours pour optimiser le programme de surveillance de l’infection par le VIH au Québec par l’ajout des indicateurs de la cascade de soins pour les personnes vivant avec le VIH ainsi que d’un algorithme pour évaluer la récence des infections. Ces travaux sont en lien avec les récentes recommandations d’ONUSIDA à propos des nouvelles cibles à atteindre : 90-90-90. Ces cibles sont, d’ici 2020, d’atteindre 90 % de personnes séropositives connaissant le statut sérologique, 90 % des personnes connaissant leur statut de séropositivité recevant des traitements antirétroviraux et 90 % des personnes sous traitement antirétroviraux ayant une charge virale supprimée.
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