Résumé :
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« La parole de l’enfant n’est ni à réprimer ni à respecter, elle est avant tout à construire dans le rapport à l’Autre. Elle se fabrique avec les processus d’humanisation, qui la précèdent, langage, culture, éthique et la parole qu’il reçoit de son entourage familial couplée au maternage. L’auteur rappelle ainsi que l’entrée dans le langage chez l’enfant se soutient d’une place symbolique qui lui préexiste. Et d’abord par les quatre signifiants que sont sa date de naissance, son sexe, son nom patronymique et son prénom. L’auteur explique alors logiquement comment l’enfant placé est confronté à une déchirure du tissu symbolique, souvent plus éclaté et troué que de coutume ; celle qui s’occupe de lui, rémunérée pour le faire, est autre que la famille dont il porte ses signifiants de base. Comment retisser ce lieu fragmenté ? Comment utiliser ses ressources propres en internalisant ce qui vient du dehors de manière à ce que : « Actif, il puisse le redevenir en étant assuré d’un lieu d’ancrage symbolique, pour progressivement devenir responsable d’une parole qui l’engage » ?
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