Résumé :
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L’auteur propose une réflexion sur le sens des guillemets entre lesquels le professionnel doit placer la parole d’un enfant, placé lui-même dans une autre famille, un autre lieu que le sien. Les guillemets permettent-ils la neutralité voulue par les institutions, garantissent-ils que la parole de l’enfant soit réellement bien entendue, comprise ? Le professionnel se protège-t-il en faisant ce que la loi lui commande d’écrire, à savoir l’usage de ces fameux guillemets ? L’auteur conclut à la nécessité absolue de s’inclure dans l’écrit, d’« y être » de sa subjectivité, même objectivée par l’écrit, au risque sinon de rédiger un pur papier administratif, souvent rare de signifiants.
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