![Le harcèlement en milieu scolaire](./styles/zen/images/no_image.jpg)
Titre : | Le harcèlement en milieu scolaire : étude auprès d’établissements scolaires privés à Beyrouth (2018) |
Auteurs : | R. Abi-Nahed, Auteur ; Sami Richa, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence (Vol. 66 n°6, octobre 2018) |
Article en page(s) : | pp. 355-359 |
Note générale : | biblio |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Mots-clés: | AGRESSEUR |
Résumé : |
Objectifs: étudier la prévalence de l’intimidation scolaire, ses formes variées, les différents facteurs influençant sa survenue, ainsi que les attitudes adoptées à son égard, et ceci en fonction de l’école, l’âge et le sexe des élèves dans des établissements scolaires à Beyrouth. Trois écoles privées francophones ont accordé leur permission de mener l’étude au sein de leur établissements dans les classes de 7e et 5e. L’adaptation française du questionnaire Agresseur/Victime révisé d’Olweus (1996), qui a été validée en 2012 pour mesurer l’implication des adolescents francophones dans l’intimidation scolaire a été distribuée à 330 élèves. Le logiciel statistique SPSS for Windows (version 18.0) a été utilisé pour l’analyse statistique des données. Le seuil de signification retenu correspond à un p-value ≤ 0,05. La statistique descriptive a été utilisée afin de décrire la répartition des participants selon l’âge, le sexe, et l’école. Des tests de Chi2 et des tests Exact de Fisher ont permis la comparaison des pourcentages entre les différents groupes. La prévalence de l’intimidation scolaire est de 23,9 %, sans différence statistiquement significative entre les trois écoles. Les paroles blessantes représentent la forme majeure d’intimidation (67,9 %), suivi par le fait d’être poussé, frappé (23,1 %), taxé (5,1 %) ou menacé (3,8 %), la différence n’étant pas significative entre les écoles. Quant aux profils retrouvés, ce sont surtout les garçons qui intimident, participent et incitent à l’intimidation et les élèves neutres, c’est-à-dire, non concernés représentent la grande majorité (67,7 %). En plus, il faut noter que seulement 23,3 % des victimes de l’intimidation scolaire ont révélé à un adulte de l’école qu’ils ont été intimidés. La prévalence de l’intimidation trouvée est de 23,9 %. Ceci doit inciter à remettre en question le climat scolaire, ainsi que le climat familial. Une approche multidisciplinaire doit être mise en œuvre pour promouvoir la qualité de vie individuelle et collective, sensibiliser toute personne à ce sujet, dépister précocement, freiner l’intimidation et limiter ses dégâts. |
En ligne : | https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0222961718300035 |
Exemplaires (1)
Cote | Code-barres | Support | Localisation | Disponibilité |
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RESO | R12214 | Bulletin | En ligne | Consultation sur place Disponible |