Résumé :
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Pourquoi des hommes gays, pourtant bien informés, prennent-ils encore aujourd’hui le risque d’être infectés ou de transmettre le VIH ? Considèrent-ils les hépatites et les IST comme de simples dégâts collatéraux, au regard de la stigmatisation qui pèse encore sur le VIH ? Pourquoi les actions de prévention, même ciblées, n’atteignent-elles pas toujours leur but ? Ces questions divisent la communauté scientifique, les autorités de santé publique et les associations. Il apparaît, au fil des plans, des enquêtes et parfois des échecs, que la prévention n’est pas seulement une histoire d’information et de volontarisme individuel, mais aussi une question de mobilisation politique, collective et communautaire.
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