Résumé :
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Depuis le début de l’épidémie, les personnes migrantes1 vivant en France payent un lourd tribut au VIH. Il en va de même pour les hépatites. Longtemps les acteurs institutionnels comme ceux de terrain, ont hésité à définir une politique de prévention ciblée, par crainte de voir ces populations stigmatisées. A partir de 2001, dans le cadre du plan national de lutte contre le VIH/sida, le ministère de la santé a défini les migrants comme public prioritaire. Cette nouvelle politique, ciblée mais non stigmatisante, a facilité la mobilisation et de nombreux projets ont ainsi pu voir le jour.
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