Résumé :
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En effet, ce n’est que par la connaissance exhaustive des signalements qui lui sont déclarés que l’ONVS aura une meilleure et plus exacte connaissance des phénomènes de violences et d’incivilités dans ses diverses manifestations (la violence en psychiatrie n’est pas la même que celle qui se manifeste aux urgences, en gériatrie ou encore dans d’autres types d’unité et de structure). Le ministère des solidarités et de la santé pourra en retour proposer des actions de prévention et de lutte contre ces phénomènes mieux adaptées. Les établissements, au niveau local, pourront, quant à eux, mieux répondre à cette mission de prévention et dès lors favoriser la qualité de la vie au travail des personnels de santé. Au-delà de leur non exhaustivité, les données recueillies présentées dans le rapport annuel de l’ONVS doivent être appréhendées avec précaution : le nombre de signalements ne reflète pas la dangerosité d’un lieu de soins mais le nombre de fois où les professionnels ont estimé utile de faire un signalement. Ceci est très variable d’un établissement à l’autre, d’un service à l’autre au sein d’un même établissement, voire au sein d’un même service de soins, d’une année à l’autre. Ils ne prétendent pas à l’exhaustivité mais présentent les incidents que les services ont tenu à signaler. Par le biais de nombreuses visites sur le terrain, l’ONVS travaille directement et individuellement, sur demande, avec les établissements afin de poser un diagnostic de situation, d’identifier des solutions « sur mesure » parmi le panel à disposition, d’aider à prévenir et à gérer les situations de violence auxquelles ils sont confrontés. Par ailleurs, des mesures existent pour, d’année en année, faire reculer les situations de violence dans les établissements de santé.
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