Résumé :
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La France est réputée pour son système de solidarité sociale et pour les soins prodigués aux malades et aux accidentés, mais elle n’a pas encore accompli la « révolution » de la prévention. Les diverses politiques publiques de prévention (risques naturels, technologiques, en transport ou encore en santé) y sont trop séparées. De trop faibles moyens, humains et financiers, sont affectés aux actions de prévention et de précaution. Il est temps d’unifier les approches, les recherches et les activités, notamment en associant étroitement médecine prédictive, lutte contre les expositions aux pollutions, réductions des vulnérabilités – en particulier, chez les plus jeunes et les plus âgés –, éducation à la santé, et information/participation des citoyens et des habitants des territoires. Nous plaidons pour une appréhension de la prévention à trois niveaux : l’évitement des maladies, le bien-être physique et mental, l’épanouissement de la personne. Nous préconisons des actions fortes et un redéploiement profond des moyens et dispositifs.Nous nous adressons aux autorités chargées de la santé, et des autres politiques publiques qui lui sont liées, pour qu’elles mettent mieux en pratique l’adage « Prévenir vaut mieux que guérir ».
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