Résumé :
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"N'est-il pas légitime de se poser la question de savoir si le gouvernement belge ne tombe pas, à son tour, dans le piège tendu, hier par Al-Quïda et aujourd'hui par Daech, en multipliant des politiques sécuritaire expéditives et mal évaluées qui alimentent le jihad plutôt que de le contenir ?|Dans l'immédiat, ne serait-il pas plus opportun de privilégier une police de proximité intégrée au niveau local, une politique de renseignement partagé, aussi l'animation de rue des quartiers garante de la cohésion sociale ainsi que la promotion d'une citoyenneté assumée, mais ouverte, plutôt que de multiplier les mesures d'exception préventives et répressives de lutte contre le terrorisme apparentées à une double standard selon que vous êtes qualifié de ""terroriste"" ou pas ?|Nos démocraties sont fragiles. Il ne faudrait pas qu'au nom des garanties qu'elles nous donnent aujourd'hui, ces démocraties s'autorisent à promulguer des lois d'exception pour combattre, de manière inadéquate, un danger surévalué.|Le risque serait que , si ces garanties démocratiques de l'etat de droit venaient à disparaître, ces lois d'exception soient utilisées massivement à d'autres fins. [...]|Nous sommes plongés depuis 2008 dans une crise financière et économique qui est susceptible de rappeler demain celle de 1929 qui a débouché sur Franco, Salazar, Mussolini et Hitler.|La vigilance et les remise en couse sont un devoir pour chacune et chacun d'entre nous. [conclusion]"
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