Résumé :
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Le jugement du tribunal de la famille de Bruxelles (128ème chambre) du 16 septembre 2015, publié dans cette revue (pp. 40-42), refuse de faire droit à une demande d'adoption plénière introduite par l'ex-mari de la mère à l'égard de l'enfant adoptif de cette dernière. Motif ? Le tribunal constate que l'enfant, âgée de treize ans, refuse de consentir à cette demande et qu'elle dispose de la capacité de discernement, et ce contre l'avis du ministère public et du candidat adoptant. L'analyse de cette décision est l'occasion de rappeler que le discernement de l'enfant est présumé, en matière d'adoption, dès qu'il a atteint l'âge de douze ans et que ce discernement ne saurait être remis en cause qu'en présence d'éléments de fait rapportant à suffisance que l'enfant est, in casu, privé dudit discernement, soit de la faculté de juger clairement et sainement les choses.
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