Résumé :
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"L'inconscient collectif se représente souvent de manière simpliste la délinquance juvénile avec comme figure de proue les jeunes d'origine étrangère. Souvent d'ailleurs, une rhétorique pauvre et négative leur est associée (population à risque, terroristes potentiels, futurs assistés, refus d'intégration, etc.). Dans un souci de simplification, lorsque nous parlons de jeunes d'origine étrangère, nous focalisons notre analyse sur les minorités qui sont majoritaires en Belgique. L'objectif de cet article n'est pas de faire dans l'angélisme, mais plutôt de décortiquer les différents mécanismes qui mènent à l'idée ""naïve"" et ""dangereuse"" selon laquelle les jeunes issus de l'immigration auraient une propension plus importante à délinquer. Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, il nous semble indispensable de commencer cette réflexion en mettant brièvement l'accent sur le contexte qui favorisé l'émergence de cette idée."
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