Résumé :
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À partir de son expérience de psychiatre attaché en ehpad, l’auteur commence par analyser les difficultés qu’ont les équipes gériatriques à travailler avec les couples sur la base du besoin de se protéger de l’excitation suscitée par couple réel et couple fantasmatique, puis du point de vue de l’exclusion du tiers absent, en opposant la permanence physique attendue des soignants à la présence symbolique du conjoint. Confrontant les modalités du deuil dans le couple et l’institution, il fait l’hypothèse que le couple serait porteur de ce que l’institution a besoin de se dissimuler pour survivre, le premier étant apte à traiter symboliquement l’absence et la mort tandis que la seconde tend à les ignorer ou les conjurer.
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