Résumé :
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En haut de l'échelle sociale, on vit plus longtemps, et souvent en meilleure santé. C'est presque un lieu commun. De nombreuses études, effectuées un peu partout et sur de longues périodes, ont montré qu'il existe une corrélation entre l'espérance de vie et divers indicateurs de position sociale : revenu, niveau d'instruction, profession et lieu de résidence. Dans ce chapitre introductif, on tente plutôt de tracer le canvas d'un raisonement : il s'agit de démontrer que l'environnement social, extérieur au système de soins, exerce sur la santé des populations des effets majeurs, modifiables, en empruntant des voies biologiques qu'on commence tout juste à comprendre.
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