Résumé :
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Dans les Maisons des adolescents, mixité et ouverture sont partout présentes. De la volonté d’accueillir l’adolescent tel qu’il se présente, avec la pluralité et le polymorphisme des demandes ou des symptômes, aux réponses professionnelles internes nécessairement multiples ou dans le partenariat extérieur, jusqu’à leur gouvernance et leur mode de financement. Cette mixité et cette ouverture ne peuvent pour autant être décrétées, et considérées de fait et sans réserve comme favorables et utiles à la clinique. Outre le risque de s’installer dans un conformisme optimiste, mou et donc risqué face à l’adolescent, les trois catégories de réponses de ces institutions (l’accueil, la prise en charge et le partenariat) nécessitent des doses de mixité et d’ouverture très différentes, parfois quasi nulles. Mixité et ouverture doivent être régulées et contrôlées pour favoriser les actions thérapeutiques.
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