Résumé :
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La personne âgée se vit-elle encore comme objet de soins, pas encore comme sujet de soins et encore moins comme partenaire de soins. Docile, soumis, fragilisé par le handicap ou la maladie, l'âgé n'est-il pas en danger d'abus de droits ? Car au-delà de l'acharnement thérapeutique, des transplantations, des interventions chirurgicales, il y a le quotidien. Et si l'institution n'a pas de philosophie, pas de projet médical, pas de conception de soins, pas de processus qualitatif, le risque de cumul de petits manquements aux droits de la personne peut amener à l'humiliation, à la depersonalisation, à la régression, à la dépendance...
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