Résumé :
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La notion de voyage évoque celle d’évasion, de traversée, au sens propre ou figuré (traversée littéraire, psychanalytique, spirituelle…), vers une «terre promise» de connaissances nouvelles, de jouissances inédites ou, parfois même, celle de trajets sans but, plutôt sans autre but que de quitter son enclos pour mettre le cap sur l’inconnu. […]|Les contributions réunies dans ce dossier (certaines à l’initiative de Gaston Pineau dont l’article d’ouverture théorise «l’art du voyage comme art de vivre») […] relient l’idée de voyage, de mouvement, de rythmes, à celle d’autoformation (cognitive, philosophique, existentielle), celle-ci au sens à la fois théorique et concret, plus précisément encore au sens de brisure des clôtures – territoriales, sociales, intellectuelles, psychologiques, culturelles – et des équilibres organiques ou émotionnels sclérosants.|Elles comportent toutes, en clair ou en transparence, une sensibilité écologique et montrent aussi, chacune dans son registre, que l’itinérance formatrice s’exprime en récits, en «écritures», en «mots», […] L’intérêt de ce thème tient à son positionnement, dans le champ des sciences humaines, au confluent des perspectives psychosociologique, psychanalytique, anthropologique et pédagogique. [d’après l’introduction du dossier, TAPIA C. Voyage, autoformation, connaissance de soi]
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