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Résumé :
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Il n’est pas une année sans qu’un enfant ne meure des violences subies au sein de sa propre famille […]|Combien d’enfants […] échappent au maillage de la protection sociale de l’enfance, cet ensemble de dispositions nationales et internationales visant à protéger l’enfant des dangers qui le guettent et lui reconnaissant des droits. Il n’en fut pas toujours ainsi, comme le montre Constance de Ayala à travers une présentation historique du statut social de l’enfant, de l’Antiquité à nos jours.|C’est à la question spécifique du signalement que s’intéresse Pascaline Chamboncel-Saligue, celui-ci s’étant imposé comme une procédure de nature à viser la protection de l’enfant menacé dans son intégrité physique ou morale, par une action le plus efficace possible et au plus proche de son intérêt. […]|Quel est le cadre juridique de la protection de l’enfance dans notre société? Il repose principalement sur la Convention internationale des droits de l’enfant du 20 novembre 1989 et sur la […] loi française du 5 mars 2007 […] Guy Patriarca la présente comme une loi d’équilibre parvenant à dépasser un antagonisme ancien, entre le souci de protéger l’enfant et la volonté de maintenir les liens avec ses parents.|Selon Philippe Gutton, la question fondamentale que les professionnels de l’enfance doivent se poser en présence d’un enfant en danger, ou en risque de l’être, est de savoir comment le signaler? Alors même qu’existe une opposition dialectique entre rompre et maintenir des alliances si précieuses pour l’enfant.|Enfin, Serge Raymond montre, à travers différentes situations cliniques, qu’il peut exister une confusion entre une délation gratuite et un signalement fondé et pose la question de savoir si les enfants ne seraient pas alors victimes de violences d’État?|Peut-on protéger un enfant en le séparant de sa famille? Que représente pour des parents défaillants ou carencés le temps de la séparation? Séverine Euillet interroge le vécu de la séparation qui ne peut être conçu autrement que comme un mode de protection de l’enfant, l’objectif étant que la distanciation physique prenne une signification psychique, tandis qu’à partir de témoignages cliniques, Catherine Sellenet pose que la souffrance des parents est multiple.|Pour conclure, Benoît Bruyère montre de manière exhaustive que les articulations de la loi ne sont pas toujours simples entre le principe du secret professionnel protégeant les révélations et l’obligation de signaler un acte nuisible. [Extraits de l'introduction]
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