Résumé :
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Il ne suffit pas de travailler dans le champ hospitalier ou d’exercer une pratique dans le champ socioéducatif pour être en position de clinicien. […] Ce qui orientera la position clinique, c’est la centration sur la singularité d’un sujet abordé dans l’individualité de sa situation. Cette centration est celle qui suppose une écoute dans laquelle le lien transférentiel est engagé de part et d’autre. Elle implique d’avoir éclairci ses propres déterminations, fantasmes et croyances. Elle engage comme condition éthique l’absence d’assujettissement, qu’elle soit institutionnelle ou théorique. L’objet de la clinique n’est pas tant l’autre que l’intersubjectivité du lien aux prises avec les figures du transfert. […]|La clinique s’élabore dans un rapport dialectique entre théorie et pratique. C’est en ce sens que l’on parlera de «praxis clinique». La mise au travail de cette position clinique peut s’effectuer en plusieurs dispositifs. Après une définition de la praxis clinique, il sera question ici du suivi psychothérapique d’un enfant présentant un vécu abandonnique ou encore d’un enfant encoprétique, du suivi de grossesse d’une adolescente dans le cadre d’une clinique éducative, de la place de la scène ordalique à l’adolescence et, enfin, du problème de l’éphébophilie.
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