Résumé :
|
La psychopathologie n’occupe le devant de la scène que lors de faits d’actes criminels commis par des personnes étiquetées «malades mentales». Hors cela, peu de mots sur la situation de la psychiatrie actuelle, sur la réalité du vécu, les errances, les difficultés familiales, etc. Et lorsque le projecteur est mis sur une pathologie, seuls les angles sécuritaires sont évoqués, rien sur la compréhension de l’intérieur de ce qui a pu conduire la personne à un acte hors norme et portant atteinte à autrui, sur ce qu’elle a pu en vivre ou en ressentir. Rien, non plus, sur le repérage du risque ou l’accompagnement qui peut lui être proposé, que ce soit avant comme après l’instant de bascule. […]|Offrant un regard sur différents aspects de la question, ce dossier est une porte d’entrée dans ce qui relèverait d’une «psychopathologie légale», à savoir cette zone limite de la psychopathologie dont l’objet est d’étudier les sujets présentant des traits psychopathologiques et pour qui l’inquiétude d’un passage à l’acte premier ou réitéré devient première sur l’accompagnement psychologique. Ici, quelques cas abordés relevant de pathologies emblématiques: les questions de sadisme et de perversion réinterrogées, la schizophrénie paranoïde, la pédophilie et le champ de la psychose avec l’hypothèse de définition du moment psychotique. [Extrait de l’introduction]
|