Résumé :
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L’objectif de ce travail est de réaliser une revue objective et critique de la littérature […]|Le trouble concerne essentiellement la préadolescence et la prépondérance semble être nettement féminine. Certaines caractéristiques familiales ont pu être mises en évidence. Le terrain de l’enfant hystérique semble souvent constitué d’éléments retrouvés on pourrait dire « physiologiquement » chez le jeune enfant. Cette entité n’est donc pas un simple diagnostic d’exclusion, une évaluation minutieuse et approfondie de la situation est recommandée car derrière tout symptôme hystérique se cache une demande et une angoisse. […]|Il est essentiel de (a) s’intéresser attentivement à l’histoire de l’affection, ainsi qu’à l’histoire individuelle et familiale, (b) de procéder à un examen clinique approfondi accompagné d’examens complémentaires aux résultats négatifs, ainsi que de tests projectifs. La prise en charge est de longue durée et inclut la thérapie familiale. L’attitude du thérapeute, du clinicien se doit d’être rassurante, tout en maniant la suggestibilité de manière adéquate. L’attitude de l’entourage du patient est également primordiale. L’hystérie «normale» ou «physiologique» est banale. La névrose hystérique est plus rare. Ainsi, en l’absence d’une structure sous-jacente, on ne peut parler de personnalité hystérique chez l’enfant, vu que cela implique une structure sous-jacente dont l’existence n’est pas établie.
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