Résumé :
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Ce travail s’inscrit dans un champ de recherche qui a pour objet les évolutions de la modernité et, ici, les effets de l’accélération du changement (définissant la postmodernité) sur l’économie psychique et les pratiques éducatives et de soin. On rencontre aujourd’hui fréquemment en clinique infanto-juvénile des parents en difficulté pour soutenir une position éducative consistante face à leur enfant. À la fragilité de la posture éducative semble répondre la multiplication des agirs, qu’ils soient du côté de l’enfant ou de celui des adultes. L’auteur adopte comme angle d’étude la question de la temporalité psychique en tant qu’elle est affectée par l’accélération du changement. Il montre qu’elle contribue à éclairer la fragilité des positions subjectives et développe l’hypothèse que l’évolution contemporaine, en promouvant la responsabilité de l’individu en substitution de l’autorité institutionnelle, conduit paradoxalement à une déresponsabilisation du sujet.
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