Résumé :
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Cet article s’inscrit dans le champ de la psychologie transculturelle du bébé et du jeune enfant. Lorsque la pathologie s’invite dans la vie de la jeune mère martiniquaise, cette dernière se trouve confrontée à la fois au discours médico-social (médecine visible) et au discours populaire (médecine invisible), mobilisant alors le double ancrage de sa propre parentalité. L’inscription ancestrale de la parentalité est façonnée par le personnage emblématique du doktè fey (guérisseur). Ceci sera illustré par l’étude de cas d’un bébé de 20 mois face à une mère dépressive, qui est dans un rapport ambivalent avec sa propre mère. Il s’agit de trouver des points d’accordage entre les deux représentations du soin au bébé, car ces visions qui ont le même but, porter la jeune mère afin de la rendre plus compétente auprès de son enfant, concerneraient deux niveaux différents pour devenir mère, le niveau traditionnel et le niveau médico-social.
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