Titre :
|
Violence relationnelle : menace et absence de tiers (2014)
|
Auteurs :
|
PAYEN DE LA GARANDERIE J. ;
GOLDBETER-MERINFELD E.
|
Type de document :
|
Article : texte imprimé
|
Dans :
|
CAHIERS CRITIQUES DE THERAPIE FAMILIALE ET DE PRATIQUES DE RESEAUX (n° 53)
|
Article en page(s) :
|
pp. 31-47
|
Note générale :
|
biblio.
|
Langues:
|
Français
|
Catégories :
|
VIOLENCE
VIOLENCE FAMILIALE
ANALYSE SYSTEMIQUE
RELATION FAMILIALE
COMMUNICATION
ATTACHEMENT
PSYCHOTHERAPIE
THERAPIE FAMILIALE
ROLE DU PSYCHOLOGUE
|
Mots-clés:
|
POLITIQUE POUR LES PERSONNES HANDICAPEES
;
HANDICAP
;
DEPENDANCE
;
ETABLISSEMENT POUR PERSONNES HANDICAPEES
;
COORDINATION
;
FRANCE
;
SECURITE INTERNE
|
Résumé :
|
La violence relationnelle fait suite à une menace et détermine un recours à l’agir qui court-circuite les processus de pensée. Cette violence issue de la relation plus que des sujets eux-mêmes se manifeste dans la communication par une dysharmonie dans l’alternance entre symétrie et complémentarité. L’absence d’un dialogue interne avec les figures d’attachement enferme les sujets dans la recherche impérieuse d’une posture complémentaire inavouée et réciproque, et ils vivent l’intimité comme idéalisée et menaçante dans les faits. Ce lien rigide et indéfectible réduit leur tête-à-tête à une confrontation sans fin. Cette collusion peut contaminer les enfants et les englober à leur tour dans le processus de violence. Le thérapeute de couple ou de famille doit s’inscrire en tant que tiers temporaire là où il fait défaut dans l’organisation psychique et relationnelle des sujets, et renouer un dialogue interne en famille là où les ascendants étaient absents ou intrusifs, afin de soulager les descendants des silences et peurs transmises qui rendent menaçants voire mortels, dans les cas graves, les processus d’autonomie.
|
Note de contenu :
|
INTERVENANT, SCIENTIFIQUE
|