Résumé :
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Être un enfant désiré, désirer un enfant, voilà quelques phrases qui sonnent comme un leitmotiv. Le désir est devenu dans notre société l’incontournable de la relation parent-enfant. […] Le désir rythme ainsi le champ de la procréation, mais aussi celui de l’adoption. Il explique l’incompréhension des couples qui se voient opposer un refus d’agrément à leur désir (10,6% en moyenne nationale), la blessure narcissique qui en découle, le maintien de la demande au-delà du temps qui s’étire […] comme si ce désir était atemporel, sans limite. […]|Les écueils au processus d’affiliation sont désormais connus, ils ne doivent rien à la fatalité. Les lister suffit-il pour modifier la donne ? À l’évidence non, car la force du désir rend aveugle et sourd au principe de réalité. C’est donc de l’extérieur que devront venir les limites car les professionnels valident, qu’ils l’admettent ou non, la demande et le désir d’enfant tels qu’ils s’expriment. […] [Extraits]
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